"L'École des femmes" est une comédie en cinq actes écrite par Molière, l'un des plus grands dramaturges français. Publiée en 1662, la pièce explore les thèmes du mariage, de l'éducation et de la manipulation à travers le personnage d'Arnolphe, un homme qui essaie de façonner une femme parfaite pour lui épargner les trahisons conjugales. Voici un résumé détaillé de cette pièce intemporelle.

Arnolphe, un homme d'âge mûr, révèle à son ami Chrysalde ses plans pour se marier à Agnès, une jeune fille qu'il a fait élever dans l'ignorance du monde pour en faire une épouse soumise. Agnès est gardée par deux de ses domestiques, Alain et Georgette.

Un jeune homme nommé Horace, fils du meilleur ami d'Arnolphe, Oronte, confie à Arnolphe (sans savoir qu'il est son rival) qu'il est amoureux d'une jeune fille qui s'avère être Agnès. Horace demande à Arnolphe de l'aider à gagner le cœur de la jeune femme.

Arnolphe, jaloux et inquiet, interroge Agnès sur sa rencontre avec Horace. Agnès, naïve et innocente, révèle qu'elle a reçu des lettres d'amour de Horace. En dépit des avertissements d'Arnolphe, elle admet qu'elle aime Horace.

Arnolphe, dans l'espoir de contrecarrer les plans d'Horace, enferme Agnès dans sa maison. Cependant, Horace parvient à communiquer avec elle et ils prévoient de s'échapper ensemble.

Horace informe Arnolphe de son plan d'enlèvement sans réaliser qu'il parle au futur mari d'Agnès. Lorsque Oronte, le père d'Horace, découvre le plan d'enlèvement, il est furieux mais se réconcilie avec son fils lorsqu'il apprend qu'Agnès est en réalité sa propre fille, disparue depuis longtemps. Arnolphe perd Agnès qui se marie finalement avec Horace.

"L'École des femmes" est une comédie brillante qui dépeint l'échec de l'homme qui croit pouvoir manipuler les autres pour servir ses propres intérêts. Molière, avec beaucoup d'humour et de finesse, critique la vision patriarcale de la société et défend l'importance de l'éducation des femmes. L'ironie de l'histoire réside dans le fait qu'Arnolphe, en essayant de créer la femme parfaite, ne fait que précipiter sa propre chute.