Résumé de L'Avare de Molière

"L'Avare" de Molière : Le portrait satirique de la cupidité et de l'obsession

Introduction

"L'Avare" est une comédie en cinq actes écrite par Molière, le maître incontesté de la comédie française. Cette pièce est une satire mordante de l'avarice et de l'obsession de la richesse qui offre une analyse profonde des travers humains à travers le personnage principal, Harpagon.

Contexte et personnages

Le personnage principal, Harpagon, est un vieillard avare, obsédé par sa fortune et terrifié par l'idée de la perdre. Il a deux enfants, Cléante et Élise, qui, contrairement à lui, sont généreux et amoureux. Cléante est amoureux de Mariane, tandis qu'Élise est amoureuse de Valère. Cependant, leur père a d'autres plans pour eux, liés à sa cupidité.

Développement de l'intrigue et conflits

L'intrigue de "L'Avare" se développe autour des conflits qui surgissent en raison des projets matrimoniaux d'Harpagon. Il désire épouser Mariane, la même femme que Cléante souhaite épouser, et a arrangé un mariage entre Élise et un riche vieillard pour augmenter sa propre fortune. Cela met en évidence l'avarice d'Harpagon, qui prime sur le bonheur de ses propres enfants.

L'amour et l'avarice

"L'Avare" met en scène le conflit entre l'amour et l'avarice. Alors que les enfants d'Harpagon, Cléante et Élise, valorisent l'amour et le bonheur personnel, Harpagon est obsédé par l'accumulation de richesses. Cette obsession est poussée à un point tel qu'il soupçonne tout le monde autour de lui de vouloir voler sa précieuse cassette d'or.

Le dénouement et la découverte de la vérité

Le point culminant de la pièce se produit lorsque la cassette d'or d'Harpagon est volée, ce qui provoque sa fureur et sa suspicion à l'égard de tous. Finalement, c'est la découverte de la véritable identité de Valère et Mariane - qui sont en réalité frère et sœur, et les enfants d'un riche gentilhomme - qui résout les conflits. Harpagon, appâté par la promesse de richesses, accepte finalement les mariages de Cléante et Élise avec leurs amoureux respectifs.

Conclusion

"L'Avare" est une pièce brillante qui, tout en provoquant le rire, offre une critique acerbe de l'avarice et de l'obsession de l'argent. Molière y dépeint la cupidité comme une folie qui aveugle l'individu et le rend ridicule. L'avarice d'Harpagon est finalement surmontée par l'amour et le bonheur de ses enfants, laissant au public un sentiment d'optimisme et la réalisation que l'argent ne peut acheter le véritable bonheur.

Écrire commentaire

Commentaires: 0