Résumé du livre 1984

1984 de George Orwell Résumé détaillé

4 avril 1984. Londres, capitale de l'Océania. Le pays est sous le joug du Parti, avec des écrans partout où l'œil peut se poser et Big Brother qui scrute tout. C'est pire qu'un tour de magie, personne ne peut lui échapper. Winston Smith, un employé du Ministère de la Vérité, s'adonne à son journal intime et raconte une anecdote qui vaut de l'or. Pendant la séance de « Deux minutes de haine », où les employés se défoulent sur les ennemis de l'Etat, il a remarqué une femme « aux cheveux noirs », Julia, particulièrement virulente. Et pour couronner le tout, il a croisé le regard de son supérieur, O'Brien, qui semble bien être dans la combine. Winston est un rebelle au Parti, une espèce en voie d'extinction dans une société où l'embrigadement des individus commence dès leur naissance et où la délation est un sport national.

Les jours suivants, c'est la routine pour Winston. Il doit se lever sous le regard inquisiteur de Big Brother et se livrer à des exercices de gymnastique pour maintenir son corps en forme, histoire de ne pas se faire éjecter de la société. Ensuite, il se rend au bureau du Commissariat des Archives, où il se voit confier la mission de réécrire l'Histoire selon l'idéologie du Parti. Il doit aussi modifier des articles de presse pour qu'ils collent à la propagande en cours. Pendant sa pause déjeuner, il croise Julia, mais il est persuadé qu'elle le surveille. En quittant le Ministère le soir, Winston décide de ne pas se rendre au Centre communautaire, un lieu de loisirs forcé instauré par le Parti. Il flâne dans les rues de Londres et achète un presse-papier dans une boutique d'antiquités. Il voudrait même habiter l'appartement au-dessus de l'échoppe. En sortant, il tombe sur Julia et se sauve en courant chez lui, terrifié par l'idée d'être arrêté.

Malgré les obstacles et les précautions qu'ils doivent prendre pour échapper à la surveillance du Parti, Winston et Julia entretiennent leur relation amoureuse, sous le même toit que la boutique d'antiquités. Ils s'investissent même davantage dans la Résistance, et Winston rencontre un allié en la personne d'O'Brien, un de ses supérieurs. Ils rejoignent la Fraternité, une organisation clandestine de Résistance.

Mais un jour, la Milice débarque et kidnappe le couple. Ils ont été dénoncés par O'Brien et l'antiquaire, qui ne sont autres que des membres de la Police de la Pensée, les bras armés du Parti.

Winston se retrouve en prison, complètement déboussolé et seul, en compagnie d'O'Brien et d'un garde. Il doit subir un programme de « Réintégration » qui consiste à le battre, l'humilier et le torturer jusqu'à ce qu'il avoue des crimes qu'il n'a jamais commis. Il est alors emmené en salle 101, où on le confronte à sa plus grande phobie : les rats. Sous la menace de ces petits rongeurs, Winston finit par trahir Julia et avouer tout ce qu'on lui demande, signant ainsi le triomphe du Parti.

Après sa « Réintégration », Winston est un homme brisé et dénué de toute humanité. Il est libéré mais se réfugie dans l'alcool, hanté par ses souvenirs. Il repense à sa dernière rencontre avec Julia, où ils se sont revus en tant que traîtres et ennemis de l'Etat. Il n'y a plus rien de leur amour, ni de leur humanité.

Soudain, Winston voit Big Brother sur un écran, et il se surprend à éprouver de l'affection pour ce dictateur. Le Parti a gagné, l'individu a été détruit.

Dans l'appendice de l'ouvrage, l'auteur décrit les principes du Novlangue, la langue officielle de l'Océania. C'est une langue simplifiée, épurée de toute complexité, où les mots sont détournés de leur sens originel pour servir la propagande du Parti. L'auteur explique comment cette langue permet de contrôler la pensée des individus et de les empêcher de penser de manière critique.

En somme, l'histoire de Winston Smith est celle d'un homme qui résiste à la tyrannie du Parti, mais qui finit par être brisé et contraint de se soumettre. C'est une histoire sombre et terrifiante, qui nous rappelle l'importance de défendre nos libertés et de rester vigilants face aux tentatives d'embrigadement et de manipulation.

Écrire commentaire

Commentaires: 0