Analyse de Caligula de Camus

Analyse de Caligula de Camus

Introduction

Comment lier arbitraire et logique ?

Les thèmes fondamentaux de la pièce sont la métaphore filée de la lune, figure de la quête de l’impossible ; l’interrogation sur la folie ; la révélation de l’absurde, la condition mortelle de l’homme ; le constat d’un monde dans lequel « les hommes meurent et ils ne sont pas heureux ». 

Le personnage de Caligula pense qu’on ne peut pas accorder de prix à la vie humaine si l’on en accorde à l’argent. Donc comme l’intendant lui rappelle l’importance de s’occuper du trésor public, Caligula le prend au mot et décide d’exécuter tous les riches citoyens après leur avoir fait rédiger un testament déshéritant leurs enfants à la faveur de l’Etat. Ce raisonnement absurde poussé à l’extrême conduit à une violence aveugle et sans limites. La logique mène ici à la folie puisqu’elle ne connaît pas la tempérance et reste implacable.

Caligula est un despote tyrannique qui n’éprouve aucune compassion ni aucun respect pour ses sujets, même proches (l’intendant, Caesonia). Son seul but est de démontrer où mène la logique de son raisonnement.

Acte I scène 8

I. Le portrait de l’empereur, un personnage violent et fou 

A.  La cour impériale, un repère de traîtres

“Gouverner, c'est voler, [...] gagne-petit” : Caligula insinue que les hommes politiques sont tous là pour voler leur peuple. Et le font de manière courtoise et discrète alors que lui veut faire les choses ouvertement.

“D'ailleurs, [...] que les autres”: Pour lui, tous les membres du peuples sont des traîtres.

 

B. Une scène terrifiante…

“À raison de nos besoins, [...] arbitrairement.”: cette scène est terrifiante car Caligula décide de tuer des innocents au hasard pour réinjecter leur fortune dans le trésor public.

“Tu exécuteras [...] sans délai”: on voit clairement que la négociation est impossible aux yeux de Caligula qui apparaît donc comme un despote inflexible.

“ce qui clôt le débat”: Caligula apparaît comme un despote implacable. Le mot “débat” est utilisé ironiquement parce que les autres personnages n’ont pas le droit à la parole: “Je ne t'ai pas encore donné la parole”.

Les didascalies nous indiquent que c’est un personnage instable qui change d’humeur très rapidement et est donc potentiellement dangereux.

 

II. Une réflexion philosophique sur les questions politiques, sociales et morales

A. L'assassinat pour des motifs financiers : un pouvoir despotique

“doivent [...] en faveur de l'État”: Caligula remet en cause la filiation et donc la loi humaine.

“Gouverner, c'est voler, [...] gagne-petit.” : Caligula explique que tuer des innocents pour récupérer leurs fortunes est juste car il fait les choses franchement et assume ses actes contrairement à ses prédécesseurs.

“Si le Trésor a de l'importance, alors la vie humaine n'en a pas”: La personnification du mot “Trésor” avec la majuscule insiste sur la réification de la vie humaine. Cette phrase met en concurrence l’argent et la vie. Caligula apparaît comme un juge qui doit trancher entre prendre soin des finances publiques et prendre soin la vie humaine, comme si s’occuper des deux était impossible. 

“l'Empire qui disposent [...] c'est exactement la même chose “: Caligula est indifférent au montant de la fortune car tout va lui revenir, ce n’est qu’une question de temps.

 

B. Une immersion dans la mécanique de l'horreur afin de choquer le spectateur

“je consens à épouser ton point de vue [...] je joue avec tes cartes” : Caligula nous montre que c’est un service qu’il rend à son conseiller. Il retourne l’argument pour dire que c’est une idée de l’intendant et que c’est donc lui l’instigateur de cette horreur.

“mon plan, [...] est génial, ce qui clôt le débat” : Le plan est appliqué mécaniquement sans aucune souplesse.

“Premier temps” : L’empereur s’exprime comme si il allait appliquer à la lettre un mode d’emploi.

“nous pourrons modifier [...] toujours arbitrairement”: Dans le raisonnement de Caligula, le hasard est la règle.

“j'ai décidé d'être logique [...] ce que la logique va vous coûter. J'exterminerai les contradicteurs et les contradictions”: Il dit que la logique va à l’encontre de la préservation de la vie.

Acte II scène 5

Introduction:

 Le théâtre de l’absurde cherche à dénoncer  des faits en exagérant des situations pour choquer le spectateur. C’est exactement ce que fait Albert CAMUS dans  Caligula  où il met en scène un personnage effrayant qui utilise son statut, allié à la terreur, pour parvenir à ses fins.

 Cet extrait met en avant le comportement extrême de Caligula, notamment lors d’un repas où il n’a de cesse d’utiliser ses compatriotes comme des marionnettes prêtes à combler ses désirs.

 Ainsi nous répondrons à la problématique suivante : Comment le théâtre permet-il une représentation du pouvoir et dans quel but ?

 Notre réponse étudiera dans un premier temps le règne par la terreur suivi de l’analyse du règne par l’absurde.

 

 I) Le règne par la terreur

 

 “Il mange, les autres aussi.”  : La première phrase de la didascalie d’introduction de la scène nous informe sur le personnage central Caligula qui est d’emblée perçu comme le pivot de l’action puisque les autres personnages calent leur comportement par rapport au sien.

 

 “Il devient [...] mal à table.”  : Toute l’action est centrée sur ce personnage, qui malgré tous les regards qui convergent sur lui a un comportement indigne. Il n’y a aucune limite à l’humiliation qu’il impose aux autres personnages, par exemple il crache dans leur assiette : “Rien ne le force à jeter ses noyaux d'olives dans l'assiette de ses voisins immédiats, à cracher ses déchets de viande sur le plat, comme à se curer les dents avec les ongles et à se gratter la tête frénétiquement."

 

 “Mais il s'arrête [...] l'un des convives.”  : Le regard de Caligula semble suffire à imposer la terreur. Les changements d’humeur constants du personnage accroissent la peur et suggèrent la folie du personnage.

 

 “Brutalement.” :  Ce mot décrit le comportement de Caligula qui semble rigide, inattendu et violent.

 

 “Serait-ce parce que [...] ton fils ?” : On comprend assez vite que le respect qu’impose Caligula s’est fait par la terreur, en effet il n’a pas hésité à tuer le fils de son ami.

 

 “Mais non, Caïus, au contraire.” : Caligula est tellement terrifiant que son compatriote ne peux le juger sur son acte. Il doit même mentir et fait croire qu’il approuve ce meurtre. Cependant son langage corporel permet au spectateur de connaître le réel sentiment de Lepidus puisqu’il dit cet réplique “la gorge serrée.”

 

 “résolument. Au contraire, César” : Lepidus ne peut aller à l’encontre des dires de son maître, et se retrouve ainsi poussé par la peur à approuver les décisions de Caligula.

 

 “Bon, bon. [...] (L'œil mauvais.)”: Caligula parvient avec son regard à installer la peur. C’est ainsi que grâce à la terreur, il obtient des autres ce qu’il veut comme ici où il force le rire de son ami.

 

 “avec lassitude. [...]” : Malgré l’ennui que ressent Lepidus, il n’a aucun pouvoir et se doit d’approuver encore et toujours les paroles de Caligula.

 

 “Drôle, n'est-ce pas ? [...] je veux vous voir rire.”: Les désirs de Caligula sont des autres face auxquels personne ne peut riposter puisque comme le démontre cette scène, tous vont effectuer les souhaits de leur maître comme dit dans la didascalie: “Tout le monde se lève. [...] pris d'un rire irrésistible.”

 

 Par ailleurs, on voit que c’est un personnage qui aime être au centre de l’attention puisqu’il n’hésite pas à boire ou encore rêver = spectacle à lui seul.

 

 “Je suis prêt [...] permettras.” : Aucune personne n’est disposée à parler quand il le souhaite. En effet chacun doit tout d’abord avoir l’aval de Caligula, preuve de son pouvoir.

 

 “Parfait. [...] Mucius.” : Caligula connaît la suprématie de son pouvoir sur ses compatriotes ainsi il n’hésite pas à en rabaisser quelques uns ou à en obliger d’autres à répondre à ses ordres.

 

 “à contrecœur. [...]”: Tout le monde s'exécute face au désirs de Caligula. Personne n’exprime ouvertement ce qu’il pense, apeuré par de potentielles représailles.

 

 II) Le règne de l’absurde

 

 Camus juge son personnage en intégrant un commentaire à l’intérieur de sa didascalie, comme le ferait le narrateur d’un roman :  “Rien ne le force à jeter ses noyaux d'olives [...] frénétiquement.”:  La didascalie semble écrite au discours indirect libre puisqu’on accède aux pensées du personnage ce qui est très inhabituel étant donné que la fonction normale d’une didascalie est de donner des indications scéniques et pas une analyse de la psychologie des personnages.

 

 “C'est pourtant [...] avec simplicité.”  : Camus prend tellement de liberté à l’intérieur de ses didascalies qu’il n’hésite pas à faire de l’ironie alors que les didascalies donnent traditionnellement des indications claires et précises pour faciliter le jeu des acteurs.

 

 “cracher”, “se curer les dents avec les ongles” et “se gratter la tête” : Le vocabulaire employé ne correspond pas à celui attendu dans une tragédie où les personnages principaux doivent être d’un rang social élevé, c’est la cas ici avec l’empereur Caligula. Mais ces mêmes personnages doivent se montrer dignes de leur statut en adoptant une attitude parfaitement noble et admirable en toute circonstance. Camus brise ainsi tous les codes de la tragédie classique.

 

 “Tu as l'air [...] ton fils ?” : Caligula pousse la cruauté jusqu’à obliger Lepidus dont il a assassiné le fils à lui dire qu’il en est ravi.

 

 “Au contraire ! [...] Lepidus ?” : Caligula est inhumain, il est “épanoui” par le malheur des autres. Par ailleurs il est tellement cruel qu’il se fait passer pour une personne exceptionnelle qui a tué le fils de Lepidus pour des raisons valables.

 

 “Ah ! [...] quelque bonne histoire” : Caligula est “de plus en plus heureux”, l’hypocrisie fait partie de lui puisqu’il déclare sa prétendue affection à Lepidus, père du fils qu’il a fait assassiner. L’absurdité de son comportement atteint son paroxysme lorsqu’il lui propose de s’amuser ensemble.

 

 “Caïus !” : L’extravagance de ce comportement laisse Lepidus fatigué, il parvient à peine à sortir un mot, puisqu’il “a présumé de ses forces”.

 

 “Ne serait-ce que [...](De nouveau rieur.)” : Caligula de par son statut devrait être respectueux et respecté. Or pour lui, seul le respect des autres à son égard compte. Ainsi il n’hésite pas à se moquer ouvertement de Lepidus en le taquinant sur son deuxième fils. Cette plaisanterie agit plus comme un avertissement qu’une blague. La didascalie nous informe encore plus sur l’indignité dont il fait preuve puisqu’il fait ses déclarations en prenant un ton “rieur”.

 

 “D'ailleurs [...]  Lepidus.”: Il continue à taquiner son compagnon sans aucune gêne.

 

 “A la bonne heure! [...]  ce n'est pas vrai.”: Les didascalies montrent la folie du personnage de Caligula qui est d’une humeur très instable. Ainsi Caligula rapporte tel un récit héroÏque les monstruosités qu’il a faites. Par ailleurs, Caligula est un personnage qui aime se donner en spectacle, être au centre de l’attention, ainsi il prend son temps pour boire et pour rêver.

 

 Conclusion :

 

 Ainsi Camus montre ici que le pouvoir rend fou. Il remet en cause les monarchies absolues et le totalitarisme. Ainsi il veut choquer et faire réfléchir le spectateur à travers Caligula, personnage au plein pouvoir qui mène un règne par la terreur qui sera la source de situations aussi effrayantes qu’absurdes.

 

 Ce n’est pas le seul à dénoncer les régimes totalitaires au XXème siècle puisque Ionesco dans  Rhinocéros  dénonce l’absurdité de la pensée unique.

Acte II scène 10

I) La provocation

Il s’agit dans cette scène d’un faux débat pour redresser les finances de la maison publique qui est en réalité une maison close. Caligula se comporte ici comme un chef d’entreprise. Il encourage le recours à la prostitution en récompensant la fidélité des clients par une distinction honorifique qui parodie et bafoue l’ordre national du mérite. Ainsi il renverse les valeurs morales traditionnelles.

 

II) La cruauté

Caligula se comporte en tyran qui exerce son pouvoir de vie et de mort et règne par la terreur.Il apparaît de plus en plus paranoïaque au cours de la scène, l’apparente logique du début laissant peu à peu place à la folie furieuse. La sauvagerie de Caligula se manifeste autant par ses paroles que par ses actes décrits dans les didascalies. Le contraste entre la froideur calme et la violence soudaine dont il fait preuve est effrayant.

Acte III scène 1

I) La parodie de théâtre

Nous sommes ici dans une scène de théâtre dans le théâtre. Le premier lever de rideau dévoile la scène et les personnages d’Hélicon et de Caesonia. Ce n’est qu’ensuite qu’est dévoilé les personnage de Caligula sur son piédestal. Les costumes et les effets de mise en scène sont grotesques. Les patriciens sont représentés comme des spectateurs, eux-mêmes regardés par les véritables spectateurs qui assistent à la représentation de la pièce. Il s’agit ici d’une parodie de théâtre à la fois ridicule et inquiétante.

 

II) La parodie de cérémonie religieuse

Caligula, qui se prend pour un dieu, est costumé en Vénus. Il exerce sa domination tout au long de la scène, d’abord par sa position dominante sur le piédestal qui symbolise sa domination politique, mais aussi par son comportement en dehors de la scène puisque des meurtres ont lieu dans les coulisses. Le texte mélange les références chrétiennes et païennes (« miracle », « mystère », « adoration », « vin », « Vénus », « née des vagues », « Olympe », « les dieux »). Caesonia joue le rôle de la prêtresse, et les sénateurs « prosternés » celui des fidèles. Caligula n’hésite pas à blasphémer : « Accordé, [...] vos vœux seront exaucés » et à parodier le geste de l’obole. 

Acte III scène 6

I) L’ambivalence

Caligula parle sous couvert de « masques » et de « mensonges » tandis que Cherea ose dire à Caligula la vérité : « il n’y a rien d’aimable en toi ». Il avoue la conjuration : « Tu es gênant pour tous. Il est naturel que tu disparaisses »), et dénonce la cruauté de Caligula : « Je ne crois pas que tu aies besoin de preuves pour faire mourir un homme ». Cherea apparaît comme un homme courageux mais il n’a plus rien à perdre puisqu’il est démasqué.

 

II) Les oppositions

Cherea désire être heureux. Il rejette le rêve, les tentations, il recherche ce qui est « sain », il a « le goût et le besoin de la sécurité », il incarne la raison, car il fait taire en lui ce qui pourrait le détourner du droit chemin ou l’écarter de son but : « je juge que ces idées vagues n’ont pas d’importance », « je préfère me tenir bien en main ». Il considère qu’« il y a des actions qui sont plus belles que d’autres », alors que, pour Caligula, « toutes sont équivalentes ». Caligula se montre passionné par cette discussion sur l’absurde, tandis que Cherea se montre froid et s’accroche à ses certitudes. Une fois de plus, Caligula manifeste son pouvoir : « vois ce que deviennent les preuves dans la main d’un empereur ». Mais ses dernières paroles encouragent Cherea à poursuivre la conjuration, comme une manifestation de son désir d’en finir.

Acte IV scène 14

I° Le pouvoir qui rend fou

 

 “Caligula! [...] tu es coupable” : montre l’absurdité du raisonnement de Caligula, puisqu’il s’accuse lui même.

 “Je suis encore vivant!”: témoigne de la folie de Caligula, il se sent vivant au moment où il meurt, paradoxe comme toute sa vie est paradoxale ;  il n’aime que les choses mauvaises et qui sont en lien avec la mort.

 “À l'histoire [...] à l'histoire.” : il s’agit d’un monologue intérieur il se parle à lui-même, ce qui reflète sa vie centrée sur lui-même.

 “ce monde sans juge”:  il ne croit plus à la justice, “personne n'est innocent?” pour lui l’homme est fondamentalement mauvais.

 “Mais qu'il est amer [...] jusqu'à la consommation.” : il éprouve du dégoût pour ce qui est juste, il préfère l’injustice et la cruauté.

 “(S'agenouillant et pleurant:)”  : cette didascalie le montre faible pour la première fois.

 “Des bruits d'armes!” + “J'ai peur.” : Crainte de Caligula devant la mort alors qu’il s’est joué de la vie des autres.

 “Mais où étancher [...] la profondeur d'un lac ?” : Caligula se damne par son incrédulité et se sent supérieur aux dieux, et éprouve du mépris pour la religion.

 “Rien [...] qui soit à ma mesure.” : il se place au-dessus des dieux, se considérant lui-même comme un dieu.

 

 II° La mort : un moyen de se sentir vivant

 

 “Quel dégoût, [...] la même lâcheté dans l'âme” : la mort lui fait éprouver des émotions nouvelles ; c’est une manière de sentir vivant.

 “Hélicon! [...] rien encore.” : Hélicon est le seul personnage qui le rattache à la vie sur terre, sa seule raison de se sentir vivant est l’attente de la sentence.

 “Hélicon [...] coupables à jamais!” parle du rapport avec Hélicon s’il ne vient pas, il restera vivant à tout jamais, donc coupable.

 “Je vais retrouver [...] s'apaise.” : on remarque une familiarité de Caligula avec la mort, il la connaît au travers des meurtres qu'il a commis.

 “J'ai tendu mes mains,(criant :)” didascalie + son action symbolique le place en victime alors qu’il se moque des dieux, il se sent vivant par ses actions.

 “Oh, cette nuit est lourde!” : il sent la sentence arriver à travers des sensations physiques , la mort le rend vivant car elle le ramène à sa condition de mortel.

 “Cette nuit [...] douleur humaine.” : Comparaison entre le poids de la douleur qu’il a fait subir au monde et le poids qui pèse sur lui qui est la mort, c’est-à-dire que le mal qu’il a donné lui retombe dessus, et c’est cela qui lui permet de se sentir vivant.

 “Je suis encore vivant!” : la mort est une manière pour lui de vivre, en effet il n’a fait que tuer durant sa vie ; sa vie se résume donc à la mort.

 “Le miroir se brise [...] les conjurés en armes.” : Son reflet  est représentatif de sa vie, centrée sur lui même, donc la chute du miroir signifie sa mort car c’est la fin de l’image mythique qu'il s'était construite.

 

Conclusion :

 

 Camus, à travers le personnage de Caligula met en avant la figure du tyran. Tout d’abord il le présente dans ce dénouement comme un personnage vide de toute empathie et de pitié envers l’humain. Le pouvoir abusif de Caligula a fait que le personnage se place au-dessus du genre humain. Camus donne une vision péjorative du pouvoir. En effet la cruauté et la folie de Caligula traduisent la condamnation des régimes totalitaires par Camus.

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