Commentaire composé sur La controverse de Valladolid de Jean-Claude Carrière, la conclusion

Commentaire composé sur La controverse de Valladolid de Jean-Claude Carrière, la conclusion

I) Un pas en avant

 

Le Légat déclare que les Indiens ont une âme et qu’ils sont donc les frères des Espagnols en Christ.

Sépulvéda lui fait le reproche que si les Indiens ne sont pas soumis à l’esclavage ils ne pourront pas poursuivre la colonisation de l’Amérique (qu’ils appellent les Indes).

Le légat emploie des phrases interrogatives (questions rhétoriques) ce qui montre qu’il n’est pas sûr de sa décision.

 

II) Deux pas en arrière

 

Le Supérieur intervient pour suggérer au Légat de remplacer les Indiens par des Africains qu’ils considèrent comme sans âmes car ils sont noirs, de leur point de vue ils ne sont pas beaux et ils sont moins avancés que les Européens. L’emploi de termes péjoratifs a pour but de légitimer la mise en esclavage des peuples Africains.

Les préoccupations de l’église devrait être spirituelle tandis que dans l’expression de Légat “des intérêts légitimes de ses membres” montre que la préoccupation principale de l'église est de garantir les intérêts politiques et économiques du clergé.  

Les arguments destinés à justifier l’esclavage des peuples Africains sont semblables à ceux précédemment employés pour justifier les persécutions contre les Indiens. Le légat cite Aristote pour donner du poids à son argumentation. C’est ce que l’on appelle un argument d’autorité.

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