Analyse de L'examen destiné à prouver l'humanité des Indiens dans La Controverse de Valladolid de Jean-Claude Carrière
Commentaire composé
I) Un examen destiné à prouver l’humanité des indiens
Sépulvéda pense que les indiens sont des choses sans âmes, sans émotion.
L’arrivée de cette famille indienne est très surprenante car ils vont la torturer dans le monastère, dabord une torture morale en détruisant leur idole qui représente leur dieu, ensuite une violence morale et physique en arachant l’enfant à sa mère et ensuite une violence physique quand le colon frappe le père au point qu’il ne peut plus se relever.
L’attitude du supérieur, du légat et de Sépulvéda reste inchangée devant la torture des indiens, ils restent de marbre face à leur souffrance.
Leurs répliques sont essentiellement des phrases interrogatives ce qui accentue la torture qu’ils font sur les indien, car en posant des questions sur les indiens ce sont eux les cobayes de l’expérience.
II) … et qui souligne l’inhumanité des examinateurs
Dans les phrases exclamatives suivantes l’impératif est utilisé, c’est le Légat, le représentant du pape qui ordonne de torturer les indiens. Ces phrases montrent que les indiens sont traités encore plus mal que des animaux, le Légat n’a pas un comportement chrétien, il n’a même pas un comportement humain.
Toutes les didascalies montrent que tout le monde est très agité, elles décrivent notamment les gestes. Cette expérience sert à observer les réactions des Indiens mais surtout celle du Légat qui est déshumanisé. Les expériences démontrent le contraire de tout ce qu'affirment le Légat et Sépulvéda puisque les indien montrent les signes de desespoire, de protection, de cœur et le légat continue à protester en disant que cela ne prouve rien, il est de mauvaise foi.
Las Casas emploie le plus souvent des phrases exclamatives car il est outré de ce que le Légat fait subir aux indiens en leur faisant subir des expériences douloureuses, en les torturant.
Leurs échanges se font avec des phrases très courtes car ils se disputent.
Ils ne veulent pas l’admettre mais dans leur émotions et leurs actions ils reconnaissent les Indiens comme des hommes.
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